Pape François: Audience Générale
PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 26 octobre 2016
Frères et sœurs, aujourd’hui nous nous arrêtons sur la parole de Jésus : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé » (Mt 25, 35-36). La Bible nous offre de nombreux exemples de migrations. Elles appartiennent à l’histoire de l’humanité. La Sainte-Famille elle-même a dû émigrer pour échapper à la menace d’Hérode. Au cours des siècles il y a eu de nombreuses attitudes de solidarité ; mais les tensions sociales n’ont pas manqué. Aujourd’hui, la crise économique favorise les fermetures et les refus d’accueillir. L’unique voie est pourtant celle de la solidarité. L’engagement des chrétiens dans ce domaine est urgent. Tous nous sommes appelés à accueillir les frères et les sœurs qui fuient la guerre, la faim, la violence et des conditions de vie inhumaines. « Habiller celui qui est nu », cela signifie aussi redonner sa dignité à celui qui l’a perdue. Les formes de nudité sont nombreuses, ainsi l’usage du corps humain comme marchandise, les discriminations, le manque de travail ou de logement. Nous sommes appelés à y être attentifs et prêts à agir.
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Santo Padre : Sono lieto di accogliervi, cari pellegrini di lingua francese, venuti da Francia e Svizzera, in particolare la diocesi di Parigi accompagnata dal Cardinale Vingt-Trois e dai suoi Ausiliari, come pure le numerose diocesi di Francia con i loro Vescovi. Saluto anche i pellegrini della Svizzera Francese. Vi invito a non cadere nella trappola di richiuderci in noi stessi. È nella misura in cui noi ci apriamo agli altri che la nostra vita diventa feconda, che le società ritrovano la pace e le persone la loro piena dignità. Dio vi benedica!
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Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones venus de France et de Suisse, en particulier le diocèse de Paris accompagné du Cardinal Vingt-Trois et de ses Auxiliaires, ainsi que les nombreux diocèses de France accompagnés de leurs Evêques. Je salue aussi les pèlerins de la Suisse Romande. Je vous invite à ne pas tomber dans le piège de nous refermer sur nous-mêmes. C’est dans la mesure où nous nous ouvrons aux autres que notre vie devient féconde, que les sociétés retrouvent la paix et les personnes leur pleine dignité. Que Dieu vous bénisse !